Si j’avais des millions par Colette Le Peutrec

6 Juil 2024

Si j’avais des millions ….c’est le titre d’une chanson de Dalida que certains ici ont connu

Dalida dit « si j’étais cousue d’or… »

d’or …or non pas d’or …pas dort….dors- je ? Dormez vous ?

Rêvez vous ?

de millions comme Dalida ?

« Rêvez de millions » Dalida dit comme Jacques a dit

j’ai rêvé de millions……

…….d millions de chauve souris ont déferlé en nuées

je sentais qu’elles avaient un but, des cibles à atteindre

je voyais qu’elles s’organisaient en gros nuages noirs comme poussés par un vent tempétueux

je voyais non pas d’en dessous mais du dessus ,

autour de la planète,

la nuée se séparer en gros blocs pour se diriger vers des points très précis, semblait il.

Je m’interrogeais

où se dirigeaient elles ? Et pourquoi là bas ?

Et je voyais aussi autre chose……

D’abord j’ai cru à leur ombre sur la Terre

mais non ce n’était pas leur ombre

c’était des milliers de rats qui couraient vers ces mêmes points.

Ce ne fut pas très long ,

quelques instants pour ce qu’il me semblât une immobilité.

Soudain j’entendis des sirènes hurlées de douleur,

je vis des jets de lumière éclater des satellites m’environnant

et en de multiples points de la Terre.

En m’approchant illico et fissa dans le noir alentour d’un incendie gigantesque,

quelqu’un me dit :

« ça y est c’est fini ……….la silicon valey n’existe plus »…….

« ils ont rongé les câbles, bouché les tuyaux, broyés les puces, coupé les fils, souillé les claviers, brouillé les ondes, dévoré la paperasse et ceci voyez vous chère madame me dit encore l’oiseau, car je voyais maintenant qui m’avait parlé, dans les millions de zones du monde de la même nuisance :

Maison Blanche, Kremlin, CE de Bruxelles, bâtiments administratifs et financiers de tous les pays, Cap Canaveral, Total energy etc….il ne reste plus rien de tous ces empires qui nous asservissaient »

Étions nous nus ? neufs ?

Le jour se levait.

Non, ce n’était pas le soleil qui se levait, il ne s’était pas couché.

C’était que les chauve souris avaient disparu.

Elles laissaient derrière elles un ciel d’azur, d’été, clair, frais ,

un petit vent doux et caressant.

Je ne voyais plus les rats ; je voyais des gens…… nus ?……neufs ?

Dans leurs yeux, je pouvais lire que tous n’étaient pas d’accord .

Finalement non, ils n’étaient pas nus et pas neufs.

De la franche violence à la placide résignation,

du désir de puissance à la passivité,

de la joie à la terreur,

il y avait tous les degrés de l’humain dans ces yeux là.

Allait on encore une fois se laisser prendre dans les rets d’un empereur avide et malade de puissance tel un César, un Elon Musk, un Napoléon ?

Allait on répéter l’histoire ?

L’oiseau me dit alors  « c’est bien beau toutes ces questions mais je me meurs. Moi, si j’avais des millions d’insectes à me mettre dans le bec je serai moins circonspect ou complètement affolé au sujet de mon avenir »

Je ne sus que lui dire

car quoi lui dire ?

Les attaques de chauve souris et de rats n’existent que dans les rêves et dans le réel, la commission européenne vient tout juste de prolonger l’autorisation de la phosphine, un puissant insecticide,

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